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Chroniques I.F.A.L.

Une grande et unique association !

mercredi 24 novembre 2010, par l’IFAL


Plusieurs détenteurs nous posent ces questions de façon récurrente.

- Se fédérer en une seule et même association de défense comme la Nationale Rifle Association, voire en faire partie comme en Grande Bretagne où cette dernière a pignon sur rue.

- Que cette association de défense en appelle à tous ses adhérents, ainsi qu’à ses sympathisants pour qu’ils fassent abstraction de leur conviction politique qui engendre une division affaiblissant considérablement le mouvement en l’empéchant de devenir un véritable lobby.

- Cela afin de représenter un lobby législatif fort de milliers de voix et pour une fois quantifié.
Représentant une vraie menace ou un atout dans la balance électorale, car il s’agit de cela.


Se fédérer en une seule et même association de défense est une fausse bonne idée.

Déjà, aux USA si la N.R.A est manifestement la principale association, il y en a une foule et beaucoup sont très actives et ne se contente pas d’agir sur le droit des armes. Gun of America, entre autre, a milité fortement contre la réforme du système de santé et semble très proche du « Tea Party ».
Nationale Rifle Association de Grande Bretagne, n’a aucun lien juridique avec la N.R.A. américaine dont les statuts limitent l’action au territoire US.
Il y a plusieurs raisons pour qu’aux Etats-Unis, il y ait plusieurs associations. La N.R.A. bénéficie d’un statut fiscal privilégié comme « non partisan » dont elle ne pourrait pas prétendre si elle prenait position sur des questions de société comme GoA. Il y a également des associations spécifiques à des communautés ou des minorités (J.P.F.O., Pinks Guns, etc….) cela permet de ratisser large et de sensibiliser des personnes ayant les mêmes idées communautaristes mais étant indifférents au droit aux armes.

Se fédérer en une seule et même association de défense.

Ce n’est pas souhaitable car comme, cela est expliqué plus haut cela ne permet pas de ratisser large. De plus, les différentes associations n’ont pas forcement les mêmes objets. Ainsi si l’A.D.T. et l’U.F.A. mettent en commun leur moyens et ont des positions similaires sur les sujets qui leurs sont communs, elles conservent leurs identités propres. Et cette position a l’assentiment des administrateurs et des adhérents.
Surtout, il y a un grand danger à avoir un monopole pour défendre les droits des détenteurs d’armes respectueux des lois. En effet, si la position adoptée par ce représentant unique est une erreur, il n’y aurait aucune alternative. Et il serait facile pour l’administration de noyauter et influencer cet organisme en situation de monopole.
En outre, une seule association représentant à la fois les usagers, les professionnels du secteur et des fédérations sportives ne saurait avoir un objectif clair et aurait à gérer immanquablement des intérêts divergents. Les détenteurs d’armes défendent leur droits fondamentaux, les professionnels leurs commerces et les fédérations sportives leurs activités sportives. De plus, ces deux dernières catégories sont plus ou moins dépendantes de l’état pour pouvoir exercer leurs activités. Et dans notre « démocratie » le consensus s’accompagne souvent de chantages.

Nos associations, l’A.D.T. et l’U.F.A. ne recevant aucune aide de l’état, sont plus indépendantes.

Un lobby législatif.

Depuis plus de dix ans, la stratégie que nous avons mise en place a consisté à un harcèlement juridique constant pour faire ressortir les aberrations de la réglementation pour forcer le Parlement à se prononcer sur la réglementation des armes.
C’est chose faite, mais nous ne pensions pas que le texte proposé viole à ce point la constitution, en particulier en bafouant le droit de propriété.
La tactique prévue et que nous n’avons pas modifiée et de faire comprendre aux élus qu’ils doivent leur siège aux électeurs dont nous faisons partie. C’est la tactique employée aux USA avec succès par les différents groupes de pression, dont les associations de « guns activists ». Cela a été particulièrement payant avec le mouvement de la « Tea Party » qui a pu arrêter certaines lois de l’administration Obama, malgré une écrasante majorité démocrate dans les deux chambre d’une part et d’autre part non seulement faire battre des élus hostiles mais remporter un certain nombre de sièges que ce soit au Congrès fédéral ou dans les législatures ou dans les exécutifs d’état.
Mais quant on lit la Proposition de Loi « Bodin-Le Roux » on peut se demander si les députés de l’UMP veulent vraiment être réélus en 2012 ?
Quoi qu’il en soit nous poursuivrons notre action pour détecter les députés sur lesquels nous pouvons compter et les autres. Sans esprit partisan, mais avec une farouche volonté militante et avec un seul critère la défense de nos droits Constitutionnels en général et du droit aux armes en particulier. Car vu l’état calamiteux de pays, que le Premier Ministre lui-même considère en « quasi-faillite », depuis plusieurs décennies, si les politiques pouvaient ou voulaient prendre des mesures efficaces pour y remédier, ils l’auraient fait de puis longtemps.
Maintenant que la question de la réglementation des armes est devant le Parlement, seule une forte mobilisation peut faire influer le gouvernement en notre faveur. Sinon, en 2012 la sanction ne frappera pas que les députés. Il semble qu’il vaut mieux avoir face à soit un vrai ennemi qu’un faux ami.

Ce genre de messages foisonne sur les forum, même si certain administrateur peu respectueux de droit d’expression supprime les messages quand ce n’est pas la rubrique entière.

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