Les armes du futur

jeudi 3 janvier 2019, par Vice président FPVA

Pour être en mesure de répondre aux attaques du futur, de nouveaux armements sont actuellement en cours d’élaboration pour ne pas dire déjà en service, les voici :

Les drones de combat

Il s’agit d’un engin inhabité capable de circuler pouvant être piloté à distance ou disposer d’autonomie (il existe des drones aériens, marins, sous-marins et terrestres). La plupart des drones militaires ne sont pas armés : ils servent à faire du renseignement, du sauvetage, du déminage, … Les drones armés actuels sont simplement des drones de surveillance équipés de missiles pour être en mesure de réaliser la totalité du cycle du ciblage (détection, identification, poursuite, analyse des risques de dégâts collatéraux, guidage de l’armement, analyse du résultat). La prochaine génération de drones dits « de combat » (dans le sens où ils seront engageables dans des environnements non permissifs) seront rapides, furtifs et extrêmement manoeuvrants. Ils compléteront les matériels habités (véhicules blindés, aéronefs, navires) dans les zones contestées par l’ennemi sans pour autant être des robots tueurs dans la mesure où ils ne devraient pas être totalement autonome dans l’engagement du feu.

Les missiles hypersoniques

« A la guerre, tout est affaire de rapidité », notait Sun Tzu. Plus de deux mille six cents ans après sa rédaction, le plus ancien ouvrage de stratégie militaire rédigé par le célèbre général inspire toujours autant. Les missiles hypersoniques représentent un nouveau genre de menace car ils sont capables de voler de 5 000 à 15 000 kilomètres par heure. Cette capacité permet à de tels missiles d’enfoncer la plupart des défenses anti-missiles (Le gros problème de ce type d’arme, c’est que dans sa première phase de lancement, un missile hypersonique se comporte comme une fusée équipée d’une tête nucléaire. Aussi, un pays qui craint une attaque nucléaire pourrait répondre au signal du lancement d’un missile hypersonique non-nucléaire en lançant pour le coup une vraie bombe nucléaire).

Les missiles autodéterminés

Une bombe qui choisit elle-même sa cible. C’est la promesse des nouvelles armes autonomes, guidées par intelligence artificielle (c’est le mythe du robot tueur).

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Les missiles à énergie dirigée

Ces missiles promettent de détruire les composants électroniques simplement par des micro-ondes. Le missile va envoyer des mégawatts pulsés qui vont détruire tous les systèmes électroniques en créant des surtensions." Il s’agit en fait de sorte de bombes EMP non nucléaire, en anglais "electromagnetic pulse " c’est-à-dire impulsion électromagnétique.

Les lasers tactiques


Invisible et silencieux, le canon laser concentre un faisceau de lumière très énergétique capable de percer des trous dans n’importe quel blindage ou de vaporiser sa cible instantanément. Le tir est ultrarapide et précis. Il permet en outre de « doser » les dommages en ajustant la durée du faisceau. L’objet se pilote « comme un jeu vidéo », mais il est surtout extrêmement rentable : un tir revient à moins d’un dollar contre plus d’un million pour un missile classique d’interception.

Les canons à son

Particulièrement adapté aux émeutes urbaines, le canon à son diffuse une onde sonore très concentrée, qui se diffuse peu en dehors de sa trajectoire. Son intensité peut dépasser les 150 décibels, bien au-delà du seuil de douleur de 130 décibels et suffisant pour déchirer un tympan. Et les effets décrits sont impressionnants : un son « audible dans la chair », « des entrailles qui se soulèvent », « des sinus qui s’enflamment » ou encore « une sensation d’hémorragie dans les orifices corporels et des migraines persistantes ». Voir article le canon du futur.

Le canon électromagnétique

Le canon électromagnétique n’est pas un canon ordinaire, car il n’utilise pas de poudre ni produits chimiques. Il fonctionne en envoyant un courant électrique pulsé très intense le long de deux rails parallèles entre lesquels on a disposé un objet métallique. La force électromagnétique créée par ce courant permet de propulser le projectile à une vitesse faramineuse.

Les robots de combat

L’art de la guerre s’apprête à connaître la plus grande mutation de son histoire avec la robotisation du champ de bataille et l’émergence d’armements autonomes. Les prototypes existants sont dotés de capacités d’apprentissage par réseaux de neurones, capables de reconnaître les cibles et de prendre des décisions autonomes dont celle de l’engagement.

L’exosquelette de combat

C’est un vêtement robotisé doté de prothèses et de capteurs externes permettant au soldat de démultiplier ses capacités physiques et sensorielles en utilisant une source d’énergie embarquée

Le méca de combat

Plusieurs sociétés japonaises et américaines travaillent sur des projets de robots géants, pilotés de l’intérieur par des humains.

La Bombe à sous munition intelligente

Il s’agit d’un conteneur, rempli de mini-bombes explosives, appelées « sous-munitions ». Ce conteneur peut être un obus, une roquette, un missile… Largué par avion ou par voie terrestre, il s’ouvre en vol et libère les sous-munitions qui emportent chacune un détecteur infrarouge multibandes, qui repère la trace thermique des engins ennemis (l’innovation véritable demeure l’embarquement d’une optronique sophistiquée dans une munition et le taux de résidu non explosé normalement nul du fait des systemes d’autodestruction qui assurent l’explosion des sous-munition au cas ou elle n’auraient pas explosé au contact du sol ou de la cible).

La bombe thermobarique

Contrairement aux bombes « classiques », qui contiennent une charge explosive, et les bombes à fragmentation, qui dispersent des morceaux d’obus ou de métal, la bombe thermobarique, aussi appelée « bombe à vide », contient un combustible gazeux ou liquide qui s’embrase au contact de l’air et produit une puissante et durable onde de choc. Elle est extrêmement meurtrière pour les populations humaines qui meurent asphyxiées ou brûlées par les flammes. Pire, le « brouillard » enflammé s’infiltre dans la moindre fissure des tunnels et des sous-sols.