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Présidentielles 2012 : pour qui voter ?

C’est un sujet que nous ne voulions pas aborder, notre association n’a pas de vocation politique, mais juste un souci d’information. Mais vous avez été nombreux à nous poser la question.
Nous allons donc nous allons vous donner les informations que nous avons et ce sera à vous à vous de prendre votre décision en fonction soit, de votre sensibilité, soit de votre réflexion. [1]

Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Il faut reconnaitre que, dans l’ensemble, leurs parlementaires ont joués le jeu et ont permis la mise en place de la nouvelle loi sur les armes. Il y a autant de parlementaires socialistes que de parlementaires UMP qui ont oeuvré dans le bon sens pour avoir une loi "de consensus".
Il faudra encore qu’après l’élection, leurs service "pondent" les décrets d’application nécessaires.

- Nicola Sarkozy :
Il a pour son actif que dès 2009 il a déclaré : "la règlementation des armes devenue inefficace car trop tatillonne pour les honnêtes gens et impuissante face aux trafiquants". Le fait est que la loi vient d’être promulguée. Donc il a tenu sa promesse.
Par contre pour son passif, notons sa déclaration d’Ajacccio qu’il y avait trop d’armes détenues légalement en Corse. Le reportage de Corse Matin.. C’est un dérapage qui lui a peut être été suggéré par des autorités...

- François Hollande :
Il n’a pas fait directement de déclaration sur les armes. Mais un député socialiste que tous les amateurs d’armes connaissent, Bruno Le Roux, s’est engagé à donner satisfaction aux collectionneurs.

- Nicolas Dupont-Aignan : "Les Kalashnikov sont en vente libre"

- François Bayrou : il faut une réflexion sur la règlementation des armes !

Tous les candidats (ou presque) on en tête l’aventure de Lionel Jospin en 2002 ou il a perdu l’élection à 200 000 voix, celles des amateurs d’armes qu’il venait d’attaquer.

Pour cette élection, nous n’avons pas cru bon envoyer un questionnaire à chaque candidat. D’abord les faits divers de ces derniers mois ne s’y prêtaient pas et la nouvelle loi venant d’être promulguée le sujet est moins d’actualité.


[1Nous sommes dans un contexte très différent de celui de 2002 où il fallait à l’évidence sanctionner un candidat dangereux pour nos libertés.