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Article paru dans la Gazette des armes n°454 - juin 2013

Des bavures

lundi 10 juin 2013, par Jean-Jacques BUIGNE membre du CA de la FPVA


Dans cette rubrique nous rapportons des faits qui ont choqués plus d’un tireur ou collectionneur.

Il y en a tellement que nous avons de quoi alimenter une page tous les mois dans la Gazette des armes.


Certitude choquante

Un tireur nous rapporte :
« Il y avait dans mon club de tir un haut responsable régional d’une administration répressive, homme très sympathique avec lequel nous avions d’excellentes relations.
Un jour l’un des tireurs achète un US 17 recanonné en 7x64 et commande en même temps la baïonnette qui va avec. Le dimanche suivant la réception de l’arme il l’essaye au stand et tout le monde s’émerveille devant le bel état de l’arme et de sa baïonnette. Notre haut responsable nous dit alors : « j’en cherche une de ce modèle ». Serviable, le propriétaire de l’US 17 lui répond : « je vais vous indiquer où j’ai acheté la mienne. » Réponse : « il est inutile que je l’achète, mes hommes finiront bien par m’en trouver une ! »"

Trop facile !

Sur France Info à une heure de grande écoute [1] Nicolas Dupont-Aignant a déclaré suite à un « accident du travail » d’un trafiquant de drogue en banlieue nord de Marseille : « il est anormal que l’on puisse se procurer une Kalaschnikov aussi facilement facilement qu’une perceuse ». En tout cas il est impossible de se procurer de telles armes en en respectant la légalité !

Etat condamné

En 2001 un collectionneur se fait saisir l’ensemble de sa collection dans des conditions particulièrement « douteuses ». De tribunaux en tribunaux la collection s’est dégradée petit à petit en parfaite connaissance de cause de l’autorité judiciaire. Au final, l’Etat vient d’être condamné [2] à l’indemniser pour « faute lourde », le tribunal ayant constaté « l’inaptitude du service public de la justice à remplir la mission dont il est investi. »

Dans cette affaire à rallonge et aux multiples rebondissements, des armes avaient « disparu » lors de la perquisition. Un policier avait mis en cause un intervenant et s’était rétracté par la suite. Au grand regret du magistrat instructeur, une ordonnance de non-lieu a été prononcée [3] : elle constate la disparition des armes mais n’identifie pas le ou les auteurs.






[1le 10 mai 2013,

[2TGI Amiens (80), 28 février 2013.

[3Ordonnance Péronne (71) 17 mai 2004.

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