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Nouvelle règlementation

Retrouver notre calme !

vendredi 18 février 2011, par Jean-Jacques BUIGNE membre du CA de la FPVA


Après la soirée mémorable du 25 janvier à l’Assemblée Nationale, vous avez été nombreux dès le lendemain à comprendre les dangers de l’article A1 fait courir à l’ancienne première catégorie.


Vous avez vu à juste titre l’impossibilité de continuer de détenir des armes d’origine militaire en raison de la rédaction de cet article qui est un mélange de l’antique décret-loi du 18 avril 1939 et de la directive de 1991 dans laquelle la catégorie A ne comprend que des armes interdites. Vous avez été touchés par l’article de Philippe Mullot qui décrit par le détail tous les dangers d’une telle rédaction.
Vous vous êtes exprimés dans les forums décrivant les pires situations apocalyptiques. Et puis vous avez écrit à vos parlementaires, députés et sénateurs, soit en termes courtois avec des lettres-type qui ont circulé par mails, soit en termes « limites » tels que des « fêlés de la gâchette », [1], auraient pu employer.

Quoi qu’il en soit, la balle est dans le camp des sénateurs qui semblent avoir compris plein de choses. À commencer par la levée de boucliers que vous avez faite et votre mécontentement bien légitime. Ils trouvent aussi tout à fait anormales les conditions dans lesquelles cette loi a été votée en première lecture et sont prêts à réexaminer dans le texte tout ce qui peut vous déranger.
D’une certaine façon vous avez gagné la première manche : vous faire entendre.

Peut-être est-il temps maintenant de se calmer, « la mayonnaise a bien pris, il n’y a plus qu’à la consommer ». Par exemple, vous pourriez reprendre confiance dans vos parlementaires sénateurs et apprécier leur écoute.
Vous pourriez aussi en leur écrivant des lettres personnelles, leur faire des propositions constructives. Ou vous pouvez continuer de leur dire tout le mal que vous pensez de la loi votée par les député, mais employez des termes courtois et respectueux. Une lettre d’injure à un parlementaire fait du mal à la cause que nous défendons tous.

J’ai longuement réfléchi avant de prendre l’initiative de cet appel au calme. Votre colère était juste et justifiée. Aujourd’hui elle semble avoir été entendue, et vous pourriez laisser travailler les Sénateurs dans le calme et la sérénité qui conviennent à la chambre des "Sages". Et puis, si vous ne deviez pas avoir satisfaction, vous savez comment faire.

Enfin, il devient aussi nécessaire que "ceux qui parlent sans savoir ne prennent pas le pas sur ceux qui savent sans parler" !






[1expression employée par Bruno Le Roux à l’Assemblée

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